Une culture, une journée, des célébrations...
- Divine KITIO
- 7 mars 2020
- 4 min de lecture
Après un mois, jours pour jours, on en reparle encore : la journée culturelle au secondaire et au supérieur.
Le 07 février 2020 est la plus belle date du mois de février. La plus belle parce qu’elle a marqué la journée de la célébration de la culture camerounaise par les jeunes. Un acte qui vaut la peine d’être encouragé et perpétué pour les générations à venir. Ainsi, au Collège Fleming et à l’Ecole supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication(ESSTIC), les jeunes élèves et étudiants ont présenté une pléthore d’activités dans les différentes rubriques de la culture soient les langues vernaculaires, le vestimentaire, la nourriture et autres…
Divine KITIO, ancienne élève du collège Fleming, a été recommandée comme marraine de la célébration de la culture au Collège Fleming ; c’est ainsi qu’elle est appelée à faire partie du jury du concours MISS CULTURE COLLEGE FLEMING : « c’est un privilège pour moi d’avoir été appelée par la direction mais surtout par mes cadets académiques pour donner de ma part à la célébration de la culture dans cet établissement. Je suis d’autant plus ému que mon passage dans ce collège n’a pas été vain et que de par les différentes activités que j’ai u y mener et organiser pour l’école, je fais aujourd’hui parti de l’un de leur modelé. ». Ainsi, la journée a pu débuter à 9hrs. Des chants, des danses, des sketchs et même des poèmes en langues maternelles ont meublé la journée. Le plus beau tout au long de cette célébration n’a pas été que la beauté de la diversité culturelle du Cameroun, des couleurs de tissus qui frappaient sous le soleil et l’éclat des langues maternelles, mais encore plus le fait que la culture était valorisée et représentée par des jeunes : par des élèves. De nombreux prix ont dès lors été remis aux enfants, afin de les encourager dans cette lancée et à être le premier socle de la préservation de la culture et plus loin les ambassadeurs de cette dernière. Il s’agissait donc des tissus pagnes, des bracelets, des tableaux d’encouragements, des reconnaissances etc. La partie peut être ludique de cette célébration a été que les professeurs eux aussi étaient tous existés de danser et de participer à voir le dynamisme de leurs élèves. Ekounda Geneviève, élue MISS CULTURE DU COLLLGE FLELING dit à ce propos : « s’il faille que j’utilise un mot c’est tout simplement le mot heureux parce que j’ai pu participer à la celebration de la culture dans mon école mais aussi parce que j’ai pu remporter le prix de la miss culture de l’école. Ce sera donc une possibilité et une voix pour que je puisse m’exprimer et sensibiliser les jeunes comme moi sur la préservation de la culture ». Ekounda est donc désormais l’Etoile montante de la préservation de la culture camerounaise…
Très vite achevée au collège Fleming et surement dans plusieurs autres écoles de l’enseignement secondaire ailleurs, la célébration va débuter à l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC) aux environs de 16hrs. On se n’ennuie certainement pas à l’ESSTIC, comme on dit dans un langage quartiersard : « il faut être là pour comprendre ». Ici, l’on n’a pas seulement célébré la culture camerounaise mais aussi la culture de toute la diaspora de l’ESSTIC qui est constituée de Tchadiens, de rwandais, de gabonais etc. Depuis la terrasse jusqu’aux salles de classes, l’on écoutait des chants et regardaient des cracheurs de feu. Des stands avaient été rangé par les différentes aires culturelles, dans laquelle on pouvait se rapprocher et gouter la nourriture traditionnelle ou alors écouter de quoi est faite la culture chez eux…
Pendant ce temps, tout à tour, arrivent le directeur de l’ESSTIC, la Miss Diaspora France du Cameroun et plusieurs autres personnalités. La journée est donc organisée en différents passages d’aires culturelles devant les invités qui sont constitués de la direction de l’école, des institutions extérieures, des étudiants de Ngoa-ekelle, et bien sûr et surtout majoritairement des étudiants de l’ESSTIC eux même. Le choix de la prestation a été laissé à l’avance aux aires. Encore une fois, il faut être là pour comprendre… Ce qui rend la célébration encore plus belle n’est certainement pas les danses et autres mais le fait qu’il s’agissait de la célébration de la culture non pas seulement du Cameroun mais aussi des autres pays de l’Afrique centrale. Le président du comité d’organisation(PCO) de cet évènement, étudiante en communication des organisations au niveau 2 à l’ESSTIC, Mlle Marie-Bernadette KAFKA est dès lors invitée à la fin de la cérémonie à prendre la parole : « je suis vraiment très ému de cet évènement pour ne pas dire de la réussite de cet évènement. Je suis joyeuse d’avoir pu organiser un tel évènement en moins d’un mois et c’est un honneur de travailler pour la perpétuité de la culture africaine. Je vais adresser un très gros merci aux étudiants de l’ESSTIC pour leur dynamisme en tant que jeunes, car c’est grâce à eux que cet évènement a pris à tant d’envergure. » De par la diversité des jeunes et de la culture venant de tous ces horizons, l’évènement qui a eu le nom de BACK TO ROOTS de l’ESSTIC aurait donc peut-être dû être nommé « Le salon de la culture d’Afrique centrale » … Peut-être dans les années avenir, qui sait?
Je suis une fois de plus heureuse que vous m’ayez lu. Je ressens un profond respect pour la culture et le dynamisme de la jeunesse. C’est l’une raison pour laquelle je n’ai pas hésité à vous faire part de cette célébration organisée tant dans le secondaire que au supérieur. Dans quelle heure, c’est l’heure de la femme : que vous réserve les @chroniquesdedivine à ce propos ? Rendez-vous très prochainement.
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